Ivry-Sur Seine 31 janvier 2025,

Nous nous réjouissons que le conseil supérieur de l’éducation de l’Education nationale se soit prononcé favorablement le 29 janvier 2025, confirmant la validation et la mise en place des programmes d’éducation sexuelle et à la vie affective dans les établissements scolaires. Cette décision représente une avancée majeure pour l’accompagnement des jeunes dans leur compréhension des relations affectives, de la santé sexuelle et des enjeux liés à l’égalité entre les sexes.

Nous déplorons que le texte initial qui tendait à faire l’unanimité ait été remanié pour satisfaire les lobbyings remettant en cause cette éducation.  Nous avons été consternés et inquiets au dernier projet présenté d’être écartés de ces interventions.

Nous nous interrogeons et sommes préoccupés des souhaits et des convictions qui ont émané lors des échanges dans cette instance !

L’action syndicale et intersyndicale ont permis de peser pour rétablir les lignes rouges et de remettre nos métiers à leur juste place comme acteurs de cette éducation.

L’éducation à la vie affective et sexuelle est un pilier fondamental pour permettre aux élèves de développer des relations saines, respectueuses et éclairées. Elle vise également à lutter contre les stéréotypes de genre, les violences sexistes et sexuelles, tout en favorisant une meilleure prévention en matière de santé publique.

Dans ce cadre, le rôle des assistants sociaux scolaires est central. Présents au sein des établissements, ils jouent un rôle clé dans l’écoute, l’accompagnement et l’orientation des élèves confrontés à des questions liées à leur vie affective, à leur santé sexuelle ou à des situations de vulnérabilité. Ils collaborent avec l’ensemble des équipes éducatives pour assurer un suivi individualisé et sensibiliser les jeunes aux ressources disponibles.

Nous saluons cette avancée qui renforce l’engagement des professionnels de l’éducation et du social en faveur du bien-être des élèves. Nous restons mobilisés pour accompagner la mise en œuvre effective de ces programmes et garantir leur accessibilité à tous.

Le SNASEN UNSA demande des moyens humains pour renforcer les services sociaux pour répondre à la hauteur de l’engagement affirmé dans ce programme et les moyens pour la formation continue pour actualiser les connaissances et perfectionner les pratiques.

Contact presse :

Annie Buttard co SG SNASEN UNSA 06.77.29.86.27

Validation des programmes d’éducation sexuelle et à la vie affective : une avancée essentielle pour les élèves !