Le SNASEN UNSA a été enfin reçu le jeudi 21 mars 2024 à sa demande par le directeur adjoint du cabinet de la Ministre de l’Enseignement Supérieur, le conseiller vie étudiante et un représentant de la DGRH. Il a rappelé que le contexte a évolué depuis : la colère des personnels sociaux s’exprime à la suite des annonces de revalorisation de Gabriel Attal pour les infirmiers scolaires. Une manifestation nationale est organisée vendredi 22 mars notamment par le SNASEN UNSA et une pétition intersyndicale a réuni à ce jour 14000 signatures.
Comme le SNASEN UNSA s’était engagé depuis plusieurs mois, il a exposé ses revendications partagées avec les collègues lors de nos différentes rencontres.
Concernant la rémunération : le cabinet a bien entendu notre revendication légitime au regard des arguments apportés par le SNASEN UNSA. Les grilles indiciaires ne sont plus en cohérence avec la filière paramédicale depuis le Ségur de la Santé. L’exclusion du CTI alors que nos collègues ASSAE des autres ministères le perçoivent. Les revalorisations indemnitaires prévues pour les personnels sociaux de l’Enseignement Supérieur n’ont pas été appliquées dans la majorité des universités. Le SNASEN UNSA a dénoncé la faiblesse de la rémunération des contractuel-le-s.
Les réponses du cabinet : ils ont relevé l’expertise du SNASEN UNSA concernant les obstacles actuels. Ils vont donc instruire le désalignement des mesures dans le cadre du Ségur c’est-à-dire se rapprocher du cabinet du Ministère de l’Education Nationale pour étudier la possibilité de faire bénéficier des 49 points d’indice en tentant de contourner les obstacles actuels. Concernant les grilles indiciaires, ils nous renvoient, sans surprise, vers le ministère de la Fonction Publique.
Sur la revalorisation indemnitaire, ce sujet est bien connu car cette difficulté s’applique à d’autres corps. Cependant, notre faible effectif permettrait que les universités procèdent à sa mise en œuvre.
Concernant le recrutement et la fidélisation,
Le SNASEN UNSA a fait part des problèmes cumulées qui expliquent ces difficultés : des conditions de travail dégradées, une rémunération inférieure à leurs collègues de l’EN, des postes vacants non proposés aux sortants de concours, les différents statuts dans les équipes (titulaires, cdi, cdd)
Les réponses du cabinet :
Le ministère a indiqué que le plafond d’emploi avait été augmenté tout en convenant que le ratio nombre d’étudiants par rapport à l’effectif des ASS est important. Il rappelle le contexte actuel des annonces concernant les annonces de restriction budgétaire.
Concernant la fidélisation, le directeur de cabinet a expliqué que la ministre était attachée à une équivalence de rémunération avec l’Education Nationale. Il demande donc d’être tenue informé des négociations qui vont être prises dans le cadre de l’agenda social.
Concernant la situation des assistants sociaux du personnel des universités :
Le SNASEN UNSA a exprimé la volonté de ces personnels de pouvoir avoir un cadre réglementaire d’intervention c’est-à-dire une circulaire de missions. Les assistants sociaux s’organisent en réseau associatif à défaut d’un réseau professionnel articulé autour d’un CTSS national, ils sont demandeurs de temps d’analyse de pratiques, d’échanges professionnels.
Les réponses du cabinet :
Le directeur de cabinet a indiqué que le travail autour de l’élaboration d’une circulaire des missions était envisageable. Il devra faire l’objet de concertation avec les organisations syndicales.
Le SNASEN UNSA est satisfait d’avoir pu obtenir cette audience qui a démontré une fois de plus que sa persévérance permettra certainement des avancées pour les assistants et conseillers techniques de l’enseignement supérieur. Devant la complexité réglementaire et juridique, le SNASEN UNSA apportera des précisions lors de nos prochaines rencontres !
Le Ministère dit ne pas nous avoir « oublié » les personnels sociaux, nous attendons donc des actes concrets !
Le SNASEN UNSA appelle les personnels sociaux à se mobiliser demain vendredi 22 mars 24
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