La Journée mondiale annuelle du travail social, célébrée depuis 1983 est une opportunité pour les professions du travail social de mettre en valeur la contribution du travail social à un monde plus écologique, social et durable, qui ne laisse personne de côté.
Le thème retenu pour 2023 « Respecter la diversité par l’action sociale commune » découle de la Charte populaire pour un nouveau monde éco-social et reconnaît que la transformation sociale inclusive se produit localement à travers nos diverses « communautés » dirigeantes.
Les crises mondiales que nous traversons ont démontré combien en France comme ailleurs le modèle économique et social actuel ne garantissait pas ni la confiance et ni la sécurité des plus vulnérables et compromettait la cohésion sociale.
Il y a urgence à garantir les droits collectifs et individuels et à lutter contre toutes les dérives de repli sur soi dans un monde qui doit remettre l’humain au centre de ses préoccupations
Le travail social est essentiel ! Il vise à permettre l’accès des personnes à l’ensemble des droits fondamentaux, à faciliter leur inclusion sociale et à exercer une pleine citoyenneté. Il contribue à promouvoir le changement social, le développement social et la cohésion de sa société.
C’est parce qu’on donnera aux travailleurs sociaux les moyens d’exercer leurs missions et qu’on reconnaîtra enfin leur expertise de terrain qu’elles et ils pourront contribuer aux enjeux de cohésion sociale
Le Haut conseil du travail social doit remettre en juillet prochain un livre blanc pour élaborer des recommandations concrètes pour faire face à la perte d’attractivité des professions du social
Dans le contexte d’insécurité actuelle, l’école française qui promeut les valeurs républicaines d’égalité et de fraternité peine à les faire vivre en son sein. Lieu unique d’éducation, elle a vocation à accueillir tous les élèves dans le respect de leur diversité.
Le SNASEN UNSA œuvre avec sa fédération pour une école plus juste et inclusive qui forme des citoyens éclairés, engageant le chantier de la mixité sociale et culturelle dans nos écoles et dans nos quartiers. Il défend le droit d’accès à tout élève à un service social de la maternelle à l’université
Comme dans l’ensemble du champ du social, le SNASEN UNSA dénonce la dégradation criante des conditions d’exercice et la charge de travail exponentielle des services sociaux exerçant auprès des élèves, des familles, des étudiant.e.s que des personnels.
Les services sociaux du MEN-ESRI peinent à fidéliser les personnels et à recruter des contractuels. La contribution sociale aux missions éducatives ne peut plus reposer que sur l’investissement de ces personnels sociaux.
L’exclusion du CTI Ségur des personnels sociaux exerçant au sein du ministère de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur est révélateur des réponses ministérielles qui ne sont pas à la hauteur des enjeux de dégradation des conditions de travail et du manque d’attractivité.
Après l’espoir, l’attente, la déception et la colère, le SNASEN UNSA refuse de laisser s’installer la résignation dans les services et la fuite de ses personnels vers d’autres missions
Parce que les élèves et étudiants, les personnels méritent de pouvoir tous avoir les chances de réussir ou de faire réussir à l’école, ils méritent de bénéficier d’accompagnement social pour répondre à leurs difficultés personnelles, scolaires et professionnelles
Le SNASEN UNSA continue inlassablement de réclamer pour les services sociaux de l’Education Nationale et de l’enseignement supérieur des postes, des moyens matériels et des salaires à la hauteur de leur engagement et de leur rôle d’expertise sociale.
Communiqué de presse ici